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Pilavenir pour un avenir Solidaire, Ecologique et Citoyen

3 mai 2019

Reinventons la democratie locale : 11 et 12 mai à Véranne (42)

Flyer pilavenir veranne 2019PILAVENIR PROGRAMME définitif

 

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23 mars 2019

LA COMMUNE COEUR DE DEMOCRATIE

Le titre de cet article est aussi le thème du week-end que PILAVENIR organise pour ses 3èmes rencontres citoyennes, les 11 et 12 mai prochains à VERANNE (42) au coeur du Pilat.

Le programme sera connu d'ici quelques jours mais dés à présent retenez ce week-end où, entre autres, vous pourrez découvrir la conférence gesticulée au titre évocateur :

 

demos_kratos

DEMOS KRATOS : SOMMES NOUS EN DEMOCRATIE ?

L'histoire de PILAVENIR a commencé dans les derniers jours de 2014 par une rencontre entre des habitants venant d'horizons très divers et que rapprochait leur envie d'un territoire plus solidaire, plus démocratique et plus soucieux de la planète. Le germe de PILAVENIR était planté !

Depuis bientôt 5 ans, la place du citoyen comme acteur de la vie locale (c'est à dire la politique dans son sens premier) a toujours été notre préoccupation première. Nous sommes convaincus que le politique c'est le citoyen et que déléguer ce rôle à des élus sans aucun contrôle c'est réduire notre place à celle d'utilisateur, consommateur de biens et services que d'autres imaginent (ou pas ...) pour nous !

Depuis quelques temps de violentes turbulences agitent le monde politique institutionnel et les partis tels qu'ils existent et tels qu'ils fonctionnent depuis très (trop peut-être) longtemps. Comme le chante avec talent Philippe Séranne, le TEMPS DES GENS est venu

Alors aujourd'hui ne laissons pas dessiner par d'autres les contours de ce que sera la démocratie de demain? Saisissons cette opportunité même si rien ne sera facile ... mais y a-t-il un autre choix ?

Venez en débattre avec nous et partagez vos idées vos envies les 11 et 12 mai à VERANNE

17 avril 2018

Projet de loi asile et immigration : le code de la HONTE

Depuis le 16 avril, le gouvernement présente en première lecture à l'Assemblée Nationale le projet Collomb d'une loi "asile immigration".

Ce projet totalement déséquilibré est un durcissement inacceptable des conditions d'asile. En cette année où seront célébrés les 70 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, notre responsabilité est de résister et de faire reculer le gouvernement.

Les actions locales (participation à des associations ou collectifs d'aide aux migrants) ou globales (contribution aux Etats Généraux des Migrations) sont complémentaires.

 

cimade loi asile

2 exemples intolérables

  • Les déboutés de l’asile verront leur délai de recours pour contester la décision devant la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) divisé par deux : d’un mois, il passerait désormais à quinze jours. « Un mois, c’était déjà très court par rapport au droit commun, rappelle la présidente du Gisti. Aujourd’hui, lorsque vous souhaitez contester un permis de construire, vous avez deux mois.....

  • l’interdiction de la rétention des mineurs n’a finalement pas été retenue. Le mois dernier pourtant, le Défenseur des droits interpellait le Premier ministre au sujet de l’inquiétante augmentation des enfants en centre de rétention : sur l’année 2017, la France a vu 275 enfants, « dont de nombreux nourrissons », enfermés dans ces prisons pour étrangers – soit autant que pour les années 2012, 2013, 2014 et 2015 réunies

Pour pousser plus loin votre réflexion, rapprochez-vous de la Cimade, ou des articles de bastamag.net et rejoignez les associations / collectifs locaux :

- 27 avril : concert à 20h à la salle des fêtes de St Julien Molin Molette (42) au profit de Pilatois Solidaires avec YETA et ALKABAYA

- 28 avril : dés 10h à la salle Montanon à la Ricamarie (42) : Etats Généraux des Migrations pour le département de la Loire.

 

Décryptage du projet de loi asile et immigration

Analyse par La Cimade du projet de loi Asile et Immigration, un texte dangereux pour les personnes étrangères. Présenté le 21 février 2018 par Gérard Collomb en Conseil des ministres, il est examiné par l'Assemblée nationale en avril prochain....

https://www.lacimade.org

 

Au mépris des droits fondamentaux, le gouvernement confirme son tournant répressif sur l'asile

Sévèrement jugée par le Défenseur des droits comme par les ONG spécialisées qui y voient une profonde atteinte aux droits fondamentaux - c'est à dire aux protections inviolables, sorte de " lignes rouges " consacrées par le droit -, la loi sur l'asile et l'immigration arrive aujourd'hui sur les bancs de l'Assemblée nationale.

https://www.bastamag.net



12 avril 2018

1336, SCOP TI .... des liens se tissent !

 

1336, THÉS & INFUSIONS GARANTIE SANS ARÔME ARTIFICIEL, Thé de SCOP-TI, Thé des Ex-fralib

1336 est une marque marque de thés et infusions garantie sans arôme artificiel , alliant caractère & subtilité et produite à Gémenos, près de Marseille par la coopérative SCOP-TI ...

http://www.1336.fr


PILAVENIR organise le 3 mai prochain une journée de visite à Gemenos, près de Marseille. Au programme visite de l'usine de fabrication des thés et tisanes Scop-Ti et 1336.

Pour rappel, après 1336 jours de lutte contre la délocalisation de cette usine du groiupe Unilever (thés l'Eléphant), les "Fralibs" ont réussi à conserver leur entreprise en créant une SCOP.

Ils avaient participé à la dernière fête de Pilavenir à Burdignes, en nous présentant la pièce de théâtre qui raconte leur histoire, et nous avions envisagé aller les rencontrer sur place.

Une dizaine de personnes sont  inscrites pour l'instant. Un covoiturage sera organisé à partir du Pilat. Les horaires seront à préciser: départ vers 6h du matin et retour en début de soirée. Repas pique-nique partagé sur place.

Pour l'organisation du covoiturage, merci de vous inscrire à cette adresse: jl.juthier@orange.fr ou 04 75 67 14 74

 

30 mars 2018

Refaire de nos villages de vrais espaces démocratiques

 

Camiers 2018 1

 

 

Le 28 mars aux Camiers à Véranne, PILAVENIR co-organisait une journée politico-poétique dédiée à la démocratie participative.

Mais la démocratie n'est-elle pas, par essence, participative ?

Selon Larousse : c'est un régime politique dans lequel le peuple exerce la souveraineté

Selon Lincoln : "c'est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple"

Au delà des débats sémantiques, le constat est évident à qui veut ouvrir les yeux : notre mode de fonctionnement n'est plus démocratique. Vous en doutez ? vous pensez que nous noircissons le tableau ?

  • en 2005, consulté par référendum sur le traité constitutionnel européen, le peuple français le rejette sans ambigüité : 54,67% de non et un taux de participation de près de 70%.
    Mais, suite à cet échec, le traité de Lisbonne a été créé pour remplacer ce traité constitutionnel. La France n'a pas proposé de nouveau référendum à ses citoyens au motif que ce nouveau traité n'est pas une Constitution européenne. Une révision de la Constitution Française,  effectuée par la voie du Congrès, a permis la ratification du traité lui-même par la voie parlementaire en février 2008.
    Et voilà comment on s'asseoit, légalement, sur une expression démocratique

  • le suffrage universel  : souvent on entend "mais bien sûr que nous sommes en démocratie, chacun peut s'exprimer pour choisir son représentant par le biais du vote"
    Certes ! Débattre sur le bien fondé et sur la nature de mode de représentativité fera peut-être l'objet d'un autre article mais avant cela observons l'état de santé de ce suffrage universel.
    Pour cela comparons le second tour des élections présidentielles de 2002 et 2017, qui ont opposé un représentant du Front National à un autre candidat représentant une force dite démocratique
    2002 : J CHIRAC / JM LE PEN - 26,17 millions de votants au second tour
    2017 : E MACRON / M LE PEN - 26,44 millions de votants au second tour
    En 15 ans, et dans des circonstances comparables au vu de la représentativité du suffrage universel, l'augmentation du nombre de votants est d'environ 1% alors que la population a augmenté de 9%. En 15 ans, ce sont donc environ 2 MILLIONS DE CITOYENS QUI SE SONT RETIRES DU SUFFRAGE UNIVERSEL

Alors bien sûr on peut débattre des heures, des mois, des lustres pour savoir si c'est la démocratie qui est malade, ou plus particulièrement le système de représentativité  ou ...... mais quelle qu'en soit la cause, il est incontestable que la souveraineté du peuple est aujourd'hui un leurre et que le mal est profond.

Mais comment agir ? Cette définition de Paul Ricoeur nous ouvre une voie

«Est démocratique, une société qui se reconnaît divisée, c'est-à-dire traversée par des contradictions d'intérêt et qui se fixe comme modalité, d'associer à parts égales, chaque citoyen dans l'expression de ces contradictions, l'analyse de ces contradictions et la mise en délibération de ces contradictions, en vue d'arriver à un arbitrage». 

Tristan Rechid, un des habitants à l'origine de la victoire d'une liste participative aux élections municipales de 2014 à Saillans (26) s'est lancé avec Philippe Séranne, génial artiste engagé co-fondateur de la Belle Démocratie, dans un tour de France pour sensibiliser et former les habitants aux méthodes de l'intelligence collective.

L’intelligence collective naît dans la reconnaissance et l’activation des ‘petits’ apports de chacun, et permet de faire de ‘grandes’ choses, en tout cas plus grandes et plus nombreuses que la simple somme des actions de chacun.

Mais pour cela il nous faut abandonner notre formatage désastreux du fonctionnement collectif qui se base trop souvent sur la présence d'un(e) chef(fe) implicitement ou explicitement déclaré.

Alors si vous êtes volontaire pour vous engager dans cette renaissance de nos fonctionnements collectifs, faites-nous signe et ensemble nous pourrons peut-être créer localement de nouvelles dynamiques.

Bien sûr il ne s'agit pas ici de faire apparaître instantanément, magiquement une nouvelle forme de gouvernance des institutions du pays mais d'initier localement des expérimentations démontrant qu'il est encore possible d'ouvrir une voie qui redonnerait du pouvoir aux habitants.

Et si nous y parvenons, la suite de l'Histoire pourra alors commencer à s'écrire .....

Vers une gouvernance démocratique, participative et vivante : sur les pas de Saillans

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https://www.democratiesvivantes.com

 

 

 

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10 février 2018

Le 28 mars on passe à l'action : la démocratie participative, c'est à nous de la faire !



dans le cadre magnifique des Camiers à Véranne (42), avec le soutien de PILAVENIR, une journée de formation/découverte d'outils d'animation de la démocratie locale dans le but de renforcer ou déclencher des dynamiques locales en vue de projets de listes participatives pour les municipales de 2020 aura lieu le
 
mercredi 28 mars prochain.
  • En journée, une formation assurée par Tristan Rechid un des habitants à l'origine de la démarche qui, à Saillans (26), a permis à une liste participative de remporter les élections municipales en 2014, nous permettra d'explorer ensemble le concept de participation des habitants : pourquoi et comment faire participer les habitants, quels en sont les freins et les leviers, quelle place pour/comment prendre en compte l'expertise d'usage, la place de l'élu/représentant, la posture et les compétences attendues de l'animateur.
Cet atelier vous propose un apport théorique sur la conduite de démarches participatives (cadre relationnel, conduite de réunions, postures de l'animateur, présentation des outils d'émergence et de convergence), une pratique d'un outil de diagnostic (métaplan sur "leviers et obstacles à la mise en place de listes participatives aux municipales") et d'un outil de mise en action (définition d'actions prioritaires à mettre en œuvre pour lancer une ou plusieurs assemblées locales en vue de présenter une liste participative aux municipales).
La journée débutera à 9h30 et se terminera vers 17h. Un repas partagé sera pris en commun
La participation financière de chaque stagiaire est fixée à 15€
Pour vous inscrire, c'est ici : https://lite.framacalc.org/Atelier_formation ou par mail pilavenir@yahoo.com ou par tel 06 88 67 50 73 pour tout renseignement complémentaire
  • A partir de 19h30 une soirée poétique et politique nous permettra de trouver l'inspiration pour nous lancer dans l'aventure et propager cette pandémie de démocratie !
Tristan raconte l'histoire de Saillans  et Philippe Séranne chante "le temps des gens" sur son piano-voyageur, un concert exaltant la "désaliénation générale" et le réveil humaniste.
Ensemble ils témoignent de l'émergence du collectif national "La belle démocratie" qui propose des méthodes et outils pour "prendre le pouvoir pour le partager" en dehors des partis, secouer la politique et remettre le citoyen au cœur de la vie publique.
 
La participation financière sera laissée à la libre appréciation des personnes présentes et une buvette permettra de fournir aux organismes l'énergie nécessaire !

Faisons de cette journée un moment fort de la démocratie locale !

 

21 octobre 2017

LA PRISE DE DECISION PAR CONSENTEMENT : UN OUTIL AU SERVICE DU GROUPE

 

Décision par consentement

La prise de décision par consentement se différencie de la prise de décision par consensus : en consensus tout le monde dit « oui », en consentement, personne ne dit « non ».

Cela sous-entend que lorsque l’on prend une décision par consentement, on ne va pas chercher la « meilleure solution » mais l’on va partir du principe qu’une bonne décision est celle qui respecte les limites de celles et ceux qui devront l’assumer, et qui ne compromet en rien la capacité de l’organisation à mener à bien sa mission. Le consentement implique qu’une décision ne peut être prise que lorsqu’il n’y a plus d’objection raisonnable à celle-ci. Tant qu’il y a des objections, l’ensemble du groupe est mobilisé pour bonifier la proposition. Ainsi, les objections permettent de révéler les limites avec lesquelles le groupe devra composer et indiquent donc l’espace de liberté dont le cercle dispose.

LE FACILITATEUR

À la différence de l’animateur qui emmène un groupe vers un objectif à atteindre, le rôle du facilitateur est de dérouler les différentes étapes proposées dans le processus de décision. Qu’il soit ou non membre, il n’a pas de pouvoir sur le groupe. Il n’est pas plus responsable que les autres membres du groupe de la qualité du résultat obtenu.

LE SECRÉTAIRE

Le secrétaire assure un relevé des décisions et de la matière qui ont émergé de la séance. Durant les prises de décisions, il seconde le facilitateur en notant les propositions, amendements, objections et bonifications. Il est également celui qui remplace le facilitateur lorsque ce dernier est impliqué directement dans une phase du processus. Par exemple, pendant que le facilitateur est concentré sur le traitement d’une objection qu’il a posée, il peut demander au secrétaire d’assurer la facilitation du processus et la reprendra ensuite. Les rôles de facilitateurs et de secrétaires sont attribués par le processus de l’élection sans candidat afin de donner toute la légitimité nécessaire à ceux qui assureront ces missions.

CIRCULATION DE LA PAROLE

S’il est socialement extrêmement simple de se répartir la nourriture contenue dans un plat, il est beaucoup moins naturel de se répartir la parole. À défaut d’une plus grande sagesse collective, les processus régissent la circulation de celle-ci et le facilitateur peut, selon les étapes du processus ou les circonstances, proposer différentes façons de la distribuer :

  • Parole tournante : le facilitateur lance la parole à sa droite ou sa gauche. Chacun s’exprime à son tour. Si quelqu’un n’est pas prêt, il peut passer. Le facilitateur reviendra vers lui une fois le tour terminé.

  • Parole au centre : pour inviter chacun à s’exprimer sur le sujet lorsque bon lui semble. À noter que cette pratique demande de la discipline pour rester centré sur le sujet de départ et ne pas réagir à ce que la personne précédente a exprimé.

  • Parole libre : permet de libérer la circulation de la parole. Celles et ceux qui souhaitent s’exprimer le font. On utilise ce terme en cercle dans l’intention de ne pas rentrer en débat. Chacun s’exprime pour nourrir le centre, c’est à dire pour faire avancer le groupe dans le processus de décision.

L’ÉCOUTE DU CENTRE

Écouter le centre, c’est écouter attentivement ce qui émerge du groupe au-delà de l’expression de chacun de ses membres. Si l’on considère que chaque personne a sa vérité et que personne ne détient LA vérité, alors le cercle sera d’autant plus riche que chacun dispose d’une facette de la résolution de la problématique qui est au centre.

L’écoute du centre invite ainsi chacun à écouter ce que l’autre a à offrir dans une posture de coopération, en lâchant son point de vue (potentiellement divergeant) sur la question et en essayant d’entrevoir en quoi ce qui est dit peut servir le sujet commun.

L’écoute du centre repose sur l’implication de chacun à nourrir le centre, c’est-à-dire d’aller lors de son tour de parole, écouter « ce qui est juste » en soi, participer de façon active, précise, argumentée de sorte à éclairer, apporter de la matière à la construction commune.

0. Préparation de la proposition

  • Écoute du centre : chacun est invité à formuler les éléments importants relatifs au point traité. Cette phase peut prendre la tournure d’une discussion ouverte, cela peut être un temps à part entière.

  • Élaboration de la proposition : déterminer le sujet, la problématique, les arguments.
    Il est conseillé de faire une proposition simple au départ, qui sera transformée par intelligence collective au travers du processus de gestion par consentement.
    Deux possibilités sont offertes :

    • le facilitateur peut demander à une personne de formuler une proposition,

    • quelques personnes peuvent constituer un groupe d’amélioration qui va plancher sur l’élaboration écrite et argumentée de la proposition.

  • Présentation de la proposition : une personne est « porteuse » de la proposition, une seule proposition est traitée à la fois.

1. Clarifications : est-ce clair ? Est-ce que je comprends ?

Chaque participant pose des questions en vue de comprendre la proposition dans son ensemble. C’est le porteur qui répond et clarifie les éléments de la proposition. L’objectif est d’ôter tout doute ou possible interprétation erronée de la proposition, cependant le porteur ne répond pas aux « pourquoi ? ». Il ne s’agit pas à ce stade d’exprimer ce que l’on ressent vis-à-vis de la proposition (phase 2).

2. Ressentis : en quoi la proposition vient satisfaire mes besoins, ceux du projet par rapport à l’organisation ?

Chacun exprime ce que la proposition lui évoque. C’est à ce stade qu’un maximum d’informations peuvent être exposées afin de nourrir le proposeur pour lui permettre d’amender la proposition en phase 3.

Le proposeur tente d’avoir une écoute large, de saisir la température globale de ce qui se dégage au centre.

3. Amendements

Le proposeur est invité, sur la base de ce qu’il a entendu, à, éventuellement :

  • Reclarifier la proposition.

  • Amender la proposition : proposer des modifications (ajouts, retraits).

  • Retirer la proposition s’il s’avère qu’elle n’est pas pertinente. En cas de retrait, le processus reprend à la phase 0 avec une nouvelle proposition.

4. Formuler les objections

Les objections ne sont pas des préférences, des avis, d’autres propositions, c’est ce que l’on considère comme des limites pour soi et pour la mise en œuvre du projet.

  • Le facilitateur fait un tour pour savoir si les membres du groupe ont des objections. Dans un premier temps, ils sont juste invités à dire si « oui » ou « non » ils ont une objection. S’il n’y a que des « non », la proposition est adoptée, aller directement en célébration. S’il y a des objections, elles sont écoutées et traitées une à une. La formulation d’une objection n’est pas la formulation de la solution à celle-ci. Le facilitateur se centre sur l’obtention de la formulation de l’objection. Il note les objections au tableau avec le prénom de la personne qui les porte. Émettre une objection, c’est s’en défaire comme quelque chose de personnel pour en faire la richesse du groupe. Une objection est un véritable cadeau pour le groupe : elle va lui permettre d’aller plus loin en explorant des parties de la proposition encore inexplorées.

  • Le facilitateur teste les objections D’abord, identifier si une objection annule la proposition. Si c’est le cas, retour en 0. Le facilitateur n’a pas le pouvoir de dire si l’objection est raisonnable ou non. Il peut seulement poser des questions afin d’aider celui qui porte l’objection à le déterminer.

Une objection est raisonnable si :

  • Elle invite à une bonification de la proposition par l’intelligence collective du groupe.

  • Elle élimine la proposition, en la rendant impossible à réaliser (on gagne du temps en passant à une autre proposition).

  • Elle est argumentée de manière claire.

  • Elle n’est pas une manière détournée, consciemment ou non, d’exprimer une préférence ou une autre proposition.

5. Bonifications

Le facilitateur traite les objections une par une. Les objections posées au centre sont celles du groupe. La discussion est libre, chacun peut apporter des solutions dans le but de lever l’objection traitée. Le facilitateur s’assure régulièrement de vérifier que l’objection se lève auprès de la personne qui l’a émise. Si une solution lève l’objection d’une personne, celle-ci en informe le groupe.

Après un tour de levée d’objections, le facilitateur s’assure que de nouvelles ne sont pas apparues. Lorsqu’il n’y a plus d’objection, il y a consentement mutuel, la proposition est adoptée.

On peut alors partager cette belle réussite autour d'un verre !

12 octobre 2017

COMMENT FAIRE EMERGER L'INTELLIGENCE COLLECTIVE ?

Chapeux BONOLa question peut sembler, ambitieuse, même prétentieuse pour certains mais il s'agit pourtant probablement d'une piste à explorer pour modifier notre capacité à réfléchir, travailler et décider ensemble dans une recherche de consentement.

Prenons un exemple : lors d'une réunion d'association ou d'une collectivité locale par exemple, un des sujets à l'ordre du jour est le suivant :

- QUE FAISONS-NOUS POUR LA FETE DE L'ANNEE PROCHAINE ?

Que risque-t-il de se passer ??? 2 déroulements types sont forts probables :

- un participant (ou un groupe de participants) a préparé un dossier béton, le présente avec assurance et conviction et emporte le morceau. Peut-être est-ce une bonne proposition mais imaginons le ressenti des autres participants .... réduits à un rôle de spectateurs, ne disposant pas des informations suffisantes pour partiicper ! soit on ne les reverra pas de sitôt, soit à la prochaine occasion il prépareront eux aussi un projet et essaieront de convaincre qu'il est meilleur. Une belle foire d'empoigne en perspective.

- seconde possibilité : dans un souci d'ouverture, l'animateur propsoe à chacun de s'exprimer sur le sujet. Cela part d'une bonne volonté indéniable mais n'a que peu de chances d'aboutir ... car dans l'assemblée chacun (ou presque) s'exprimera sur un champ différent : ... le coût, les problèmes rencontrés l'annnée précédente, le contenu de la buvette, les risques liés au bruit, à l'alcool, à la sécurité, ... ou bien proposera des idées nouvelles .... parfois très nouvelles : "et si on faisait venir les Rolling Stones" (ndlr : faut pas trop tarder), et si ? et si ? et si !!

Vous l'avez compris et sûrement déjà vécu, dans les deux cas des frustrations vont voir le jour, alors que, fort probablement, les personnes présentes étaient motivées et toutes les propositions présentaient des aspects très positifs.

Faire émerger l'intelligence collective dans ce type de situation repose sur une modification des comportements individuels (nous y reviendrons prochainement) qui reposent  sur 5 règles de base :

  • partager le temps de parole équitablement

  • être totalement présent avec sa tête mais aussi son cœur et son corps

  • parler avec intention, centré sur la question

  • écouter avec attention et curiosité

  • respecter le cadre fixé

... mais aussi sur des méthodes d'animation comme par exemple les chapeaux de BONO que vous découvrirez ci-après.
Le principe en est le suivant : lorsque nous réfléchissons, nous recevons un tas d’idées en même temps et dans la confusion. Le
tri s’opère très rapidement et automatiquement, en fonction de nos filtres et de nos croyances. Nous éliminons ainsi des idées potentiellement géniales parce qu’elles déstabilisent notre façon de penser, ou parce que nous étions centrés sur nos propres idées ou ressentis
A ce moment-là, tout se mélange: idées, émotions, informations factuelles, sens critique, logique, jugement etc. De Bono propose de diviser la recherche de solutions en 6 phases successives bien distinctes, chacune représentée par un chapeau de couleur qui symbolise une façon de penser.

Nous avons testé lors de la dernière AG de PILAVENIR .... ça donne envie de poursuivre.

Bien sûr si vous souhaitez nous rejoindre sur ce champ de l'intelligence collective, nous vous accueillerons avec grand plaisir !

Les 6 chapeaux de Bono

La méthode des chapeaux de Bono est une méthode qui facilite la prise de décision au sein d'un groupe. Cette méthode est plus efficace et plus constructive que l'argumentation qui est considérée comme agressive, individualiste et peu constructive. Cette méthode est basée sur la pensée parallèle : on n'est pas dans l'opposition mais dans la complémentarité.

http://www.projectissimo.com

 

 

12 octobre 2017

CETA nous de choisir, exigeons un référendum auprès de nos parlementaires !

Le CETA, accord de libre échange entre l'UE est le Canada doit être ratifié par chaque pays membre.

Exigeons un référendum pour faire obstacle aux lobbies qui ont dirigé les négociations dans leurs seuls intérêts depuis plusieurs années

En 30 secondes vous pouvez contacter vos député(e)s, sénateurs et sénatrices pour faire part de votre demande de consultation par référendum

AGISSONS !

 

Collectif Stop TAFTA - Non au Grand Marché Transatlantique

mardi 10 octobre 2017 Le CETA, traité de commerce et d'investissement entre le Canada et l'Union Européenne, "conçu à l'écart du processus démocratique" selon Emmanuel Macron, présente des risques importants pour de nombreux aspects de nos vies.

https://www.collectifstoptafta.org

 

22 mai 2017

PILAVENIR S'OPPOSE ENCORE ET TOUJOURS AU CETA !!

 

STOP CETA


PILAVENIR vient juste de prendre part à l'action: Initiative citoyenne Stop CETA

Pour y participer en tant que citoyen.ne ou que représentant.e d'une organisation, cliquez ici : www.stop-ceta.fr

De quoi s’agit-il ? La négociation de l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, CETA ou AECG, a commencé en 2009 et a été menée en toute opacité jusqu'en septembre 2014.

Peu de citoyens en ont entendu parler avant ces derniers mois.

Ce n’est que grâce au blocage institutionnel provoqué par la Wallonie au moment de la signature du traité, en octobre 2016, que ce sujet si important a pu apparaître dans le débat public.

Une fois la signature des États membres de l’Union européenne acquise au forceps, les promoteurs du CETA ont tout fait, avec leurs relais au Parlement européen, pour que ce dernier ratifie l'accord, le 15 février 2017.

Mais chaque État membre, dont la France, peut encore faire échouer ce traité en refusant la ratification nationale.

C'est MAINTENANT le moment de signer la nouvelle pétition

 

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